David caroll

Le cameraman du x


Pourquoi s’être installé à Marseille ? J’y habite depuis 45 ans. L’avantage que j’ai par rapport au milieu parisien, ce sont les possibilités de tournage en extérieur. De mars à Octobre tu peux tourner dehors, il y a le soleil, la mer et les décors naturels sont exceptionnels. J’ai tourné des scènes en Provence, on dirait les caraïbes ou les Seychelles. Le fait d’être à Marseille est aussi un avantage géographique stratégique pour nos videoclubs. Aujourd’hui, il y a 5 ou 6 sex-shops à Marseille, à Paris il y en a plus de 100…

Quelles sont les spécialités de la maison ?

L’amateur et le gonzo pro-am, je n’ai pas un seul film avec une histoire. Le gonzo est à la mode depuis trois ans, moi j’en fait depuis 20 ans ! La limite, c’est pas trop de fiction. Et je ne suis pas à fond sur l’extrême, même si je suis conscient que la demande est forte. J’ai quelques produits du genre, mais c’est presque involontaire. Par exemple, j’ai tourné ressemant avec Ana Martin et Phil Hollidday et sans que je lui demande, elle s’est fait un fist. Parfois si tu laisse faire les acteurs, ils font n’importe quoi comme cette quinqua qui s’était foutue une bouteille dans le cul, ou une autre qui s’est mise à pisser en pleine scène. Sans pouser à la performance, j’obtiens de l’extrême « vrai » c’est encore mieux !



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